Un peu comme dans L’hippopotame, j’ai créé une sculpture, Gentil coquelicot avec deux personnages, l’un en papier mâché, l’autre en laine feutrée.
Gentil coquelicot est une vieille chanson qui a été transcrite pour la première fois dans le recueil Chansons et rondes enfantines, publié en 1846 par Marion Théophile Dumersan.
L’origine de cette chanson remonte déjà au XIIe siècle.
Plantons le décor : un jardin, un rossignol qui parle latin et la cueillette, avec pour cadre le printemps, trois thèmes fondamentaux.
En écoutant bien et en analysant les paroles de cette chanson,on s’aperçoit en fait, qu’elles sont une mise en garde destinée aux jeunes filles à la veille de devenir des jeunes femmes….
Pour cette oeuvre, ma démarche a été de créer dans un premier temps, un dessin sur papier, que j’ai scanné et retravaillé ensuite sur Photoshop.
1. Illustration de la sculpture Gentil coquelicot
2. Résultat final
Dans un deuxième temps, j’ai décidé d’en faire un objet décoratif avec la jeune fille en papier mâché, le rossignol coloré et les coquelicots en laine cardée.
Voici les paroles de cette chanson :
J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin
Gentil coquelicot, Mesdames
Gentil coquelicot nouveau
J’n’en avais pas cueilli trois brins (bis)
Qu’un rossignol vint sur ma main
Gentil coquelicot, Mesdames
Gentil coquelicot
Il me dit trois mots en latin (bis)
Que les hommes ne valent rien
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot
Que les hommes ne valent rien (bis)
Et les garçons encore moins bien
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot
Des dames, il ne me dit rien (bis)
Mais des d’moiselles beaucoup de bien
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot
Cette oeuvre est vendue dans ma boutique Etsy.